Aaron Parks est assurément un des fers de lance de ce courant d’artistes apparus il y a une quinzaine d’années avec au cœur de la matrice, un langage qui marie la musique créative à toutes sortes de groove – électronique, indie-rick, hip-hop, psychédélique.
Dans le sillage des Ambrose Akinmusire, Christian Scott, Kurt Rosenwinkel, il fait figure d’élément moteur de la scène jazz actuelle.
Son combo « Little Big » au son identifiable parmi tous, quartet piano/guitare fait la part belle aux effets, faisant suite au liminaire « Invisible Cinema » paru sur Blue Note en 2008.
Depuis « Little Big » a été décliné en trois enregistrements dont le dernier paru en fin d’année dernière. Et toujours au programme ce subtil équilibre des forces au sein d’un quartet oscillant entre vagues atmosphériques et secousses telluriques.
« Je veux jeter un sort, pour vous bercer dans une transe où vous pensez savoir où vous allez, et vous emmener ensuite dans un endroit inattendu, presque sans réaliser comment vous y êtes arrivé ».